T.P.3
INTERPRETATION QUANTITATIVE DES DONNEES HOLOGRAPHIQUES |
1 NOTE
2 BUT
5 AU LIEU D'UN LONG DISCOURS...
A l'heure actuelle, le département de Mécanique ne dispose pas d'un programme (logiciel) dédié à l'interprétation quantitative des données holographiques. De tels programmes (pour PC) existent sur le marché, mais la plûpart d'entre eux sont dépendants de la configuration matérielle (ordinateur, carte d'acquisition, cartes d'entrées-sorties pour actionneurs piézo, etc), qui est souvent proposée en même temps que le logiciel, donc ils sont très onéreux...
D'autre part, dans la tradition du département de Mécanique, les ordinateurs MacIntosh ont depuis longtemps occupé une place prépondérente, sinon exclusive. Le premier PC du département a été procuré en 1993, non sans hésitations... Ce "vieux" 486 DX2-66 continue à servir aujourd'hui sous le nom de "PC Ext 1", et il est entouré depuis 1996 par plusieurs Pentium/166 MHz, tournant sous Windows 95 (sauf PC Holo dont la carte d'acquisition n'est bien maîtrisée que par Windows 3.1) et connectés en réseau local.
La durée de vie "honorable" des ordinateurs actuels, ainsi que des logiciels et des cartes d'entrée - sortie dont ils sont équippés, est très courte.On mentionne souvent trois ans... Quoiqu'on en dise, elle est souvent plus courte que la vie moyenne des autres moyens matériels dont nos laboratoires disposent ou vont disposer. Pour cette raison, plûtot que de "faire marcher le commerce" par des mises à jour dont la périodicité coûte cher au département (et au contribuable), j'ai préféré doter ces ordinateurs, en fonction de leurs missions principazles, de quelques outils de programmation et de logiciels d'utilisation aussi générale que possible, tels que Matlab, Excel, Works, Surfer, Stanford Graphics,C++, ...et des moyens normaux de liaison en réseau et de communication, ainsi que de nombreux logiciels appartenant au domaine public et dont les versions "alpha" ou "beta" se succèdent vite, mais gratuitement.
C'est dans cet esprit et avec ces moyens que les étudiants sont appelés à travailler au cours de la séance "TP 3" afin d'obtenir, à partir des données holographiques, un maximum d'informations quantitatives sur le champ de déplacements. La méthode proposée n'est pas l'unique possible, ni la plus rapide, mais elle permet quand même de mesurer à partir d'un enregistrement holographique, sans contact et avec une précision de l'ordre du dixième de micromètre, les déformations (statiques ou dynamiques) d'une pièce réelle, avec les conditions aux limites réelles, et construite en matériaux réels, soient-ils composites ou autres.
En plus cette méthode présente l'avantage de ne pas faire appel à la technique holographique à double référence, ni aux déphasages imposés par la technique quasi-hétérodyne, ce qui simplifie la manip expérimentale, déjà assez "curieuse" pour certains étudiants qui n'ont jamais eu l'occasion de vérifier en pratique le comportement réel des structures et des matériaux, ou leurs conditions réelles aux limites.
La méthode évoluant avec les possiobilités des logicioels utilisés, ce matériel ne présente que quelques idées générales.
Point de départ:
IMAGE HOLOGRAPHIQUE |
TRAITEMENT D'IMAGES
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Résultat: DEFORMEE |
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